[ARTISTE] Bruce Springsteen

[Stetson]

"If you don't like Springsteen, you come from a planet I don't wanna visit."
Joe Strummer

"Nobodys knows the rock'n'roll beat better than Springsteen."
Jerry Lee Lewis

"C'est le plus grand showman blanc depuis Elvis."
Antoine de Caunes

[Benoît : JimmydeGrasso]

Streets of philadelphia, mais sinon voila ....

Je connais pas beaucoup le monsieur malheuresement

[JC Barker]

L'interet des chroniques est de rédiger des articles argumentés sur des themes, pas de balancer des phrases comme ça a tout va !

C'est pourtant clairement explicité sur l'index.

Je locke en attendant de voir peut etre un article plus écrit sur cet artiste.

edit :


Pour le bon fonctionnement de ce sous forum, nous vous prions de bien envoyer votre proposition par MP à un administrateur/modérateur Celui-ci vous renverra un MP pour valider votre proposition.

Lors de la création de votre post, veuillez y faire apparaître la mention [CD], [DVD], etc... au début de votre titre.

Nous vous rappelons que votre chronique doit etre développée, argumentée et propre orthographiquement parlant !

Merci à vous, nous attendons vos propositions.

[Stetson]

Je connais pas beaucoup le monsieur malheuresement

Streets Of Philadelphia, c'est beau, mais ça n'exprime ni le côté rockabilly de Springsteen, ni son côté folk, ni son côté Phil Spector, ni son côté ni son côté monstre scénique. C'est assez long à expliquer (le gars a une approche de la musique extrêmement complexe, très intellectualisée, même si le résultat sonne toujours simple).

C'est dans sa relation au public qu'il faut d'abord l'examiner pour prendre la mesure du personnage.

Splendide trajectoire de Springsteen, aujourd'hui respecté à hauteur d'un Dylan ou d'un Cash, au nez et à la barbe de tous ceux qui le croyaient con parce qu'il avait un bandana et des bottes - dont les critiques rock, bien entendu.

L'année dernière, à Bercy, il a débarqué avec un big band jazz New Orleans, et il a stupéfait le public pendant trois heures. Les gens en sont ressortis essorés, carbonisés. Il les avait fait danser et hurler sur un ouragan d'instruments acoustiques.

La vidéo ci-dessous est récemment entrée dans la légende.
Époque The River. Springsteen, en tournée en Europe, voit deux djeunz jouer de la sèche dans la rue, il s'approche, les djeunz le reconnaissent et l'interpellent, il prend une des deux guitares et se lance. Un amateur filme.
Le meilleur, c'est le pied que prend le djeunz à côté de lui - il vit le moment fort de son adolescence.



Jouer dans des clubs, toutes les stars le font, pour un parterre de journalistes nourris au saumon et au caviar.
Mais dans la rue, il n'y a que lui.

Autre anecdote. Stade de France, printemps 2003. Le concert de Springsteen est prévu à 20 heures.
Mais il fait un froid glacial, et il pleut des cordes tout l'après-midi, des hallebardes, une horreur.
À 17 heures, les portes ouvrent et les fans les plus fous, ceux qui sont arrivés le matin, se retrouvent entassés devant une scène vide, dans un stade vide. Quelques centaines de post-ados trempés jusqu'aux os et frigorifiés.
À 17 heures 15, Springsteen arrive sur scène et leur fait un concert solo acoustique d'une heure.
Moi, je ne suis arrivé qu'à 19 heures 30. La rumeur du concert de l'après-midi emplissait le stade. Ceux qui y étaient en parlent encore.
Tout le monde pourrait le faire. Tout le monde. Mais il est le seul.
Du coup, il a les fans les plus dévoués qui soient. Normal.

Si vous avez cinq minutes, regardez cette autre vidéo. Parce que l'alter ego de Springsteen, c'est Neil Young. Les voilà tous les deux, dans leur tournée commune anti-Bush avec REM et quelques autres. Si ça n'est pas rock, rien ne sera jamais rock. Young marche un peu sur Springsteen, mais ça n'a pas l'air d'effrayer le Bruce.



Allez, une petite citation du gars : "Tous les soirs, quelle que soit la ville, dans la salle, il y a un ado qui a dépensé toutes ses économies pour acheter sa place, et il attend ce show depuis six mois, et il en rêve la nuit, il a arraché à ses parents la permission d'aller au concert, il mise toute sa vie émotionnelle sur ces trois heures de rock. Qu'il ait tort ou raison, c'est un fait : il mise tout sur toi. Si tu le déçois, tu brises quelque chose d'important. Alors, quand tu montes sur scène, il faut jouer pour lui, et pour lui seul. Et, quand le concert est fini, cet ado doit être encore plus épuisé que toi."

Et comme en plus il ne s'est jamais drogué, est fidèle à sa femme, autorise les pirateurs à enregistrer ses concerts, interdit que toute espèce fan-club lui soit dédié, paye grassement ses musiciens ( tous des amis du temps de ses débuts, auxquels il est resté fidèle ), et écrit comme Shakespeare ( je le pense sincèrement ), on peut raisonnablement affirmer que ce garçon fait honneur au rock.

Si ça vous intéresse, on continuera plus tard et on parlera de sa musique, je file, bises.

[JC Barker]

Ah






















Merci de ta contrib'

[ellipse]

Merci de l'article, Mr Stetson !
Pas spécialement friand de Bruce... mais instructif quand même

[Stetson]

Merci de l'article, Mr Stetson !
Pas spécialement friand de Bruce... mais instructif quand même

Ce n'est qu'une intro. Je reviendrai parler de ses textes (à part Dylan, personne ne fait mieux), de sa musique (qu'adulent le Clash, les Ramones, Patti Smith et tant et tant d'autres), de sa philosophie du show-biz et de sa spectaculaire carrière (plus intègre, y'a pas).

[ellipse]

Ah, Dylan... j'aimais bien Neil Young, aussi... décidemment, les 60"/70"

[Piloute]

..Pas pour rien qu'on l'appelle le Boss.... j'ai ma place pour le 17 à Bercy ...

Un inconditionnel

[cobhc]

BoRn iN tHe USa ..