c'est le cas de ma fidèle picolo friflotine en laiton martelé teinté rouge (et non pas en cuivre "rouge"), édition limitée sortie pour l'an 2000, ce qui ne me rajeuni pas. je l'avais achetée à la bag de Rennes, en revenant d'un des derniers concerts de At the Drive-in à Bordeaux (du moins avant la toute récente reformation), avec de l'argent qui m'avait été donné par l'assurance d'un mec qui m'a éjecté de mon vélo à coup de parechoc un sombre matin d'hiver sur la route de l'école (à ce propos, je me souviens clairement que c'était sur la route du collège, et pourtant je terminais le lycée à cette époque, y'a un truc qui m'échappe...) . mon premier élément haut de gamme, dont la puissance m'a fâché avec tout un tas de gens. tout un poème.
quelques années plus tard, je cherchais un son moins typé "PEUH DANS TA GUEULE", et je l'ai donc vendue (à un gars qui rôde dans le coin) pour financer une Sonor Artist acier, qui bien que me satisfaisant au plus haut point ne m'a pas fait oublier ma petite.
et v'la t'y pas qu'l'aut' jour je tombe là d'sus sur le gros coin:
pute borgne, m'la faut!
après quelques échanges de mails, le fût est actuellement sur le chemin de ma maison jolie, une autre free floating piccolo lambada aussi pour phagocyter l'accastillage qui va bien, et un obscur mais néanmoins formidable batteur marécageux doit arrondir les angles.
content je suis de retrouver une vieille copine. je devrai recevoir tout ça rapidement, ça va chier des bulles. j'ai le rimshot qui me démange
vintage spirit inside?
