Psychanalyse et autres...
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Re: Psychanalyse et autres...
Certes, mais in fine, dans quel but ?
J'étais en train d'écrire un pavé et puis au final, pourquoi faire ?
Du coup, je préfère effacer tout ça et laisser filer ces pensées....
Je note juste qu'il y a une jouissance à savoir et que c'est peut-être juste ça qu'il y a derrière toutes ces argumentations et ces mots scientifiques
N'oublions pas que l'intellectualisation est un mécanisme de défense...
^^
J'étais en train d'écrire un pavé et puis au final, pourquoi faire ?
Du coup, je préfère effacer tout ça et laisser filer ces pensées....
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soft a écrit : une cymbale neuve s'achète après avoir été essayée, une cymbale vintage s'essaye avant d'être achetée.
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Re: Psychanalyse et autres...
Bon, il y a comprendre les mots et comprendre les choses... Les mots, il y a juste à ouvrir un onglet google et chercher. Les choses, une phrase simple ou complexe, les décrivent.
Un mot complexe, je l'entends comme un mot qu'on ne comprend pas à priori : transubstantialité de l'être, etc. Plus un mot est précis, plus il décrit bien les choses. Mais tout dépend de son usage... Ironisons un instant avec les mots les plus longs du monde, qui vous allez voir sont absurdes dans leurs usages, même s'ils sont rigoureusement précis : http://www.verbalissimo.com/main/offers ... ds.htm#B50
Vous savez comme moi qu'on peut induire le sens d'un mot, dans une langue étrangère par exemple, c'est automatique... Mais si effectivement on ne s'adresse qu'entre jargonneurs qui eux-mêmes ne comprennent pas ce que l'autre dit, alors l'échange n'a aucun sens ici. Il faut réussir à osciller entre les deux positions ici, sans quoi... ça va tomber comme un chateau de cartes !
Enfin, je pense que l'objet (= la chose)de la chose psy attracte des opinions ordinaires, banals, qui enrichissent grâce à leur statut "non-savantes" les conceptions "savantes". C'est l'une des originalités de la méthode analytique (celle de la philo et aussi celle de la psychanalyse).
Après Lacan était un féru des mots que personne ne connaît (il en a même inventé plusieurs centaines) et c'est assez chiant de le lire, car il faut toujours chercher à faire un effort pour ouvrir le dictionnaire. Le style de celui qui fait la même chose est bien sur qualifier d'élitiste et peut agaçer ou plaire... En tout cas, il est clair et net qu'ici on n'est pas sur un forum d'épistémologies. Ma pierre à l'édifice pour revenir à la base du topic :
la psychanalyse est un moyen de comprendre pour une personne à l'aide d'une personne, qui tend à être le plus neutre possible, une souffrance. On est deux à s'occuper de un. C'est un peu le connais-toi toi-même de Socrate, sans Socrate qui répond aux questions. Merci à Josselin qui a bien heureusement et très limpidement décrit ce qu'était une psychanalyse, alors qu'il n'est pas praticien.
Enfin, je ne pense que les "neuro" quoi que ce soit vont forcément (mais c'est tout à fait possible) balayer les thérapies qui ne basent pas uniquement là-dessus, même si la norme et les pratiques de la santé mentale s'alignent sur les neurosciences. Beaucoup de données d'évaluations des thérapies nous apprennent que toutes psychothérapies sont aussi efficaces les unes que les autres et que ce sont non pas les théories qui sont importantes (!!!) mais l'adhésion du thérapeute à sa théorie, sa souplesse, etc.
Robert Castel (proche de Bourdieu) avait prédit à la fin du 20 ème siècle que les psy (tous) deviendront de plus en plus des serviteurs d'une société qui doit réeduquer les gens qui n'arrivent plus à travailler, avec pour finalité, l'adaptation à l'environnement... Bref, l'esace thérapeutique, depuis mon point de vue de clinicien psychanalytique, doit pour être thérapeutique, être coupé des exigences de la science (=mon cerveau souffre, pas moi) et de la norme individualiste d'autonomie (je dois aller mieux pour travailler). La psychanalyse dirait que répondre à ces demandes du patient, c'est ne travailler le problème d'idéal du moi qu'il y a derrière. La science s'occupe d'une chose, la psychanalyse s'occupe d'une autre, c'est au fond assez simple
EDIT mais tout à fait Alexandre. J'ai perdu un premier pavé et je me suis dit la même chose. Mais je l'ai réecrit car je ne me lasse pas de vouloir transmettre la psychanalyse
Un mot complexe, je l'entends comme un mot qu'on ne comprend pas à priori : transubstantialité de l'être, etc. Plus un mot est précis, plus il décrit bien les choses. Mais tout dépend de son usage... Ironisons un instant avec les mots les plus longs du monde, qui vous allez voir sont absurdes dans leurs usages, même s'ils sont rigoureusement précis : http://www.verbalissimo.com/main/offers ... ds.htm#B50
Vous savez comme moi qu'on peut induire le sens d'un mot, dans une langue étrangère par exemple, c'est automatique... Mais si effectivement on ne s'adresse qu'entre jargonneurs qui eux-mêmes ne comprennent pas ce que l'autre dit, alors l'échange n'a aucun sens ici. Il faut réussir à osciller entre les deux positions ici, sans quoi... ça va tomber comme un chateau de cartes !
Enfin, je pense que l'objet (= la chose)de la chose psy attracte des opinions ordinaires, banals, qui enrichissent grâce à leur statut "non-savantes" les conceptions "savantes". C'est l'une des originalités de la méthode analytique (celle de la philo et aussi celle de la psychanalyse).
Après Lacan était un féru des mots que personne ne connaît (il en a même inventé plusieurs centaines) et c'est assez chiant de le lire, car il faut toujours chercher à faire un effort pour ouvrir le dictionnaire. Le style de celui qui fait la même chose est bien sur qualifier d'élitiste et peut agaçer ou plaire... En tout cas, il est clair et net qu'ici on n'est pas sur un forum d'épistémologies. Ma pierre à l'édifice pour revenir à la base du topic :
la psychanalyse est un moyen de comprendre pour une personne à l'aide d'une personne, qui tend à être le plus neutre possible, une souffrance. On est deux à s'occuper de un. C'est un peu le connais-toi toi-même de Socrate, sans Socrate qui répond aux questions. Merci à Josselin qui a bien heureusement et très limpidement décrit ce qu'était une psychanalyse, alors qu'il n'est pas praticien.
Enfin, je ne pense que les "neuro" quoi que ce soit vont forcément (mais c'est tout à fait possible) balayer les thérapies qui ne basent pas uniquement là-dessus, même si la norme et les pratiques de la santé mentale s'alignent sur les neurosciences. Beaucoup de données d'évaluations des thérapies nous apprennent que toutes psychothérapies sont aussi efficaces les unes que les autres et que ce sont non pas les théories qui sont importantes (!!!) mais l'adhésion du thérapeute à sa théorie, sa souplesse, etc.
Robert Castel (proche de Bourdieu) avait prédit à la fin du 20 ème siècle que les psy (tous) deviendront de plus en plus des serviteurs d'une société qui doit réeduquer les gens qui n'arrivent plus à travailler, avec pour finalité, l'adaptation à l'environnement... Bref, l'esace thérapeutique, depuis mon point de vue de clinicien psychanalytique, doit pour être thérapeutique, être coupé des exigences de la science (=mon cerveau souffre, pas moi) et de la norme individualiste d'autonomie (je dois aller mieux pour travailler). La psychanalyse dirait que répondre à ces demandes du patient, c'est ne travailler le problème d'idéal du moi qu'il y a derrière. La science s'occupe d'une chose, la psychanalyse s'occupe d'une autre, c'est au fond assez simple
EDIT mais tout à fait Alexandre. J'ai perdu un premier pavé et je me suis dit la même chose. Mais je l'ai réecrit car je ne me lasse pas de vouloir transmettre la psychanalyse
E.P. du 20 novembre 2016 : https://cerca.bandcamp.com/album/rebirth
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Re: Psychanalyse et autres...
"La psychanalyse dirait que répondre à ces demandes du patient, c'est ne travailler le problème d'idéal du moi qu'il y a derrière."
Yesse, but again? (oui, mais encore?)
c'est pas le moment d'en perdre des morceaux
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Re: Psychanalyse et autres...
Haha ! Exactement il est beau mon sermon quand on ne comprend pas mes trois phrases d'après
"C'est ne pas travailler "
"C'est ne pas travailler "
Dernière modification par dytar le dim. 7 sept. 2014, 14:12, modifié 1 fois.
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Re: Psychanalyse et autres...
Pour ma part, aucun mot n'est complexe : ce qui induit sa fameuse complexité, c'est l'enfouissement de ses significations en strates d'accessibilité progressive.dytar a écrit :
Un mot complexe, je l'entends comme un mot qu'on ne comprend pas à priori : transubstantialité de l'être, etc. Plus un mot est précis, plus il décrit bien les choses. Mais tout dépend de son usage...
Qui dira, cependant, que ces deux personnes ne se tromperont pas sur la compréhension de cette souffrance ? Que l'orientation apportée par le thérapeute, à la lumière de ce que révèlera le patient, sera juste et judicieuse ? Qu'elle ne sera pas la transposition de l'univers fantasmatique de ce thérapeute vers celui dont il s'occupe ?dytar a écrit : la psychanalyse est un moyen de comprendre pour une personne à l'aide d'une personne, qui tend à être le plus neutre possible, une souffrance. On est deux à s'occuper de un. C'est un peu le connais-toi toi-même de Socrate, sans Socrate qui répond aux questions.
Quant à Socrate et sa maïeutique (par extension) il ne sera jamais, à mon sens, qu'une référence pour lui-même et les philosophes qui le révèrent... souvenons-nous que face la contradiction, il était capable d'emportements et de transports extrêmement violents... la "sagesse", dans tout cela ?
Je pense tout le contraire, mais respecte éminemment ton point de vuedytar a écrit : je ne pense que les "neuro" quoi que ce soit vont forcément (mais c'est tout à fait possible) balayer les thérapies qui ne basent pas uniquement là-dessus, même si la norme et les pratiques de la santé mentale s'alignent sur les neurosciences.
Je ne suis pas d'accord. Si mon cerveau souffre et que moi... non, comment justifier que je ne me sente pas heureux, ou mal à l'aise, ou... etc ? C'est une vision visant, à mon sens, seulement à dédramatiser ma souffrance et qui ne rend pas compte de la vérité effective.dytar a écrit : Robert Castel (proche de Bourdieu) avait prédit à la fin du 20 ème siècle que les psy (tous) deviendront de plus en plus des serviteurs d'une société qui doit réeduquer les gens qui n'arrivent plus à travailler, avec pour finalité, l'adaptation à l'environnement... Bref, l'esace thérapeutique, depuis mon point de vue de clinicien psychanalytique, doit pour être thérapeutique, être coupé des exigences de la science (=mon cerveau souffre, pas moi)
Par ce distinguo, tu impliques que la psychanalyse n'est pas une science...dytar a écrit : La science s'occupe d'une chose, la psychanalyse s'occupe d'une autre, c'est au fond assez simple
Tout ceci, mon cher Dytar, écrit respectueusement et avec toute ma considération intellectuelle, sans chercher nullement à vouloir (stupidement) l'emporter.
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Re: Psychanalyse et autres...
bah ç'était ça ou "ne travailler que", au choix.dytar a écrit :Haha ! Exactement il est beau mon sermon quand on ne comprend pas mes trois phrases d'après
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Re: Psychanalyse et autres...
La psychanalyse n'est pas une science expérimentale. C'est une discipline, disons rapidement...
La vérité effective comme tu dis, ce n'est pas la réalité subjective / psychique / mentale : l'exemple des dénis de grossesse ou de maladie.
Si on relativise la vérité, on voit que c'est plus une relation entre un maître et un élève, entre des institutions, etc. La vérité comme un phénomène contextualisé, ça devient un savoir pris dans des enjeux autres (pouvoir, etc.).
L'esprit n'est pas la cerveau et l'objet des psychistes, c'est l'idée, et pas la matière !
Et que faire de celui qui souffre sans raisons biologiques ? C'est le quotidien de milliers de thérapeutes en France ! Et que faire de celui qui souffre alors que son cerveau indique l'inverse ?
Pour Socrate (et tous les fondateurs d'écoles, pratiques, etc.), la méthode n'est pas le personnage, même si l'un éclaire l'autre. La méthode est un idéal qui nous indique la voie, rien d'autres.
Qui nous dira que l'orientation du Psy est la mauvaise ? Rien non plus.
Il n'y a Aucun critère permettant qu'une référence tierce garantisse la bonne ou la mauvaise façon d'une analyse. Ou plutôt si, mais ils sont totalement psychanalytiques, cad, à l'intérieur de la logique psychanalytique, donc en dehors des canons des méthodes expérimentales.
Exemple : un patient parle de quelque-chose qui rappelle au Psy la situation décrite par le premier à propos d'un conflit avec son père, qui l'avait même dans le même embarras. Le Psy demande si un lien existe entre les deux situations : le patient ne dit rien. Mais x séances après, fait des liens très fort qui viennent apporter beaucoup de compréhension et de décalage du patient par rapport à sa souffrance.
Autre critère intra psychanalytique : le tiers exclu, qui ne garanti pas le bon ou le mauvais cours de l'analyse de construit dans la relation, au fil de celle-ci, pour devenir un tiers inclu : on fait une analyse pour comprendre pourquoi on souffre. Si ce cadre est maintenu avec rigueur tout en acceptant les égarements du patient (pas ceux du Psy qui justement est formé tenir bon la barre même si la direction est donné par le patient), ce tiers, ce personnage symbolique à qui l'on s'adresse (Psy et patient en séances) sera le destinataire des élaborations du patient.
Je peux clarifier si besoin.
Enfin limiter les projections de l'analyste, je laisse répondre les psychanalystes car je n'ai pas encore beaucoup cette expérience...
La vérité effective comme tu dis, ce n'est pas la réalité subjective / psychique / mentale : l'exemple des dénis de grossesse ou de maladie.
Si on relativise la vérité, on voit que c'est plus une relation entre un maître et un élève, entre des institutions, etc. La vérité comme un phénomène contextualisé, ça devient un savoir pris dans des enjeux autres (pouvoir, etc.).
L'esprit n'est pas la cerveau et l'objet des psychistes, c'est l'idée, et pas la matière !
Et que faire de celui qui souffre sans raisons biologiques ? C'est le quotidien de milliers de thérapeutes en France ! Et que faire de celui qui souffre alors que son cerveau indique l'inverse ?
Pour Socrate (et tous les fondateurs d'écoles, pratiques, etc.), la méthode n'est pas le personnage, même si l'un éclaire l'autre. La méthode est un idéal qui nous indique la voie, rien d'autres.
Qui nous dira que l'orientation du Psy est la mauvaise ? Rien non plus.
Il n'y a Aucun critère permettant qu'une référence tierce garantisse la bonne ou la mauvaise façon d'une analyse. Ou plutôt si, mais ils sont totalement psychanalytiques, cad, à l'intérieur de la logique psychanalytique, donc en dehors des canons des méthodes expérimentales.
Exemple : un patient parle de quelque-chose qui rappelle au Psy la situation décrite par le premier à propos d'un conflit avec son père, qui l'avait même dans le même embarras. Le Psy demande si un lien existe entre les deux situations : le patient ne dit rien. Mais x séances après, fait des liens très fort qui viennent apporter beaucoup de compréhension et de décalage du patient par rapport à sa souffrance.
Autre critère intra psychanalytique : le tiers exclu, qui ne garanti pas le bon ou le mauvais cours de l'analyse de construit dans la relation, au fil de celle-ci, pour devenir un tiers inclu : on fait une analyse pour comprendre pourquoi on souffre. Si ce cadre est maintenu avec rigueur tout en acceptant les égarements du patient (pas ceux du Psy qui justement est formé tenir bon la barre même si la direction est donné par le patient), ce tiers, ce personnage symbolique à qui l'on s'adresse (Psy et patient en séances) sera le destinataire des élaborations du patient.
Je peux clarifier si besoin.
Enfin limiter les projections de l'analyste, je laisse répondre les psychanalystes car je n'ai pas encore beaucoup cette expérience...
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Re: Psychanalyse et autres...
Mais c'est une science tout de même puisqu'elle satisfait à ce triple principe de contenu théorique, de méthode et de fin. Après, les sciences occultes elles aussi sont des sciences à part entière puisqu'elles remplissent les mêmes conditions...dytar a écrit : La psychanalyse n'est pas une science expérimentale. C'est une discipline, disons rapidement...
Peux-tu clarifier ton propos ? Je ne vois pas le rapprot avec ce que j'ai écritdytar a écrit : La vérité effective comme tu dis, ce n'est pas la réalité subjective / psychique / mentale : l'exemple des dénis de grossesse ou de maladie.
De quel type de vérité parles-tu ici ?dytar a écrit : Si on relativise la vérité, on voit que c'est plus une relation entre un maître et un élève, entre des institutions, etc. La vérité comme un phénomène contextualisé, ça devient un savoir pris dans des enjeux autres (pouvoir, etc.).
Tout n'est que matière, à moins de trouver une réalité telle qu'elle participerait à l'être sans qu'elle ne procédat du corps... l'âme n'a jamais été observé, l'esprit n'est lui-même n'est que matérialité ; qu'on me prouve le contraire, je changerais aussitôt d'avis. Ce qui soutient ce que j'ai dit précédemment : "la vérité de la pathologie s'inscrit dans l'examen de la réalité biochinmique... ".dytar a écrit : L'esprit n'est pas la cerveau et l'objet des psychistes, c'est l'idée, et pas la matière !
Simplement voilà : cette méthode là se façonne par des acteurs précis : elle participe donc des personnages, elle est ce que l'un est à l'autre en fonction de ce qu'il constate, cet un étant le thérapeute.dytar a écrit : Pour Socrate (et tous les fondateurs d'écoles, pratiques, etc.), la méthode n'est pas le personnage, même si l'un éclaire l'autre. La méthode est un idéal qui nous indique la voie, rien d'autres.
Qui nous dira le contraire ?dytar a écrit : Qui nous dira que l'orientation du Psy est la mauvaise ? Rien non plus.
Mais quid de cette bonne façon ? Mènera-t-elle tout de même à LA vérité ? Et comment attester objectivement de sa justesse et de sa pertinence ?dytar a écrit : Il n'y a Aucun critère permettant qu'une référence tierce garantisse la bonne ou la mauvaise façon d'une analyse. Ou plutôt si, mais ils sont totalement psychanalytiques, cad, à l'intérieur de la logique psychanalytique, donc en dehors des canons des méthodes expérimentales.
Peux-tu reformuler la dernière phrase ?dytar a écrit : Exemple : un patient parle de quelque-chose qui rappelle au Psy la situation décrite par le premier à propos d'un conflit avec son père, qui l'avait même dans le même embarras. Le Psy demande si un lien existe entre les deux situations : le patient ne dit rien. Mais x séances après, fait des liens très fort qui viennent apporter beaucoup de compréhension et de décalage du patient par rapport à sa souffrance.
Là encore, quid des projections de l'analyste ? Le chemin me semble, pour le moins, incertain...dytar a écrit : Enfin limiter les projections de l'analyste, je laisse répondre les psychanalystes car je n'ai pas encore beaucoup cette expérience...
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Re: Psychanalyse et autres...
la vérité que tu sembles situer du côté de la matière (et donc de l'observable), d'un problème cérébral qui viendrait montrer la souffrance psy du patient. Ce que je te dis, c'est qu'un patient peut ne pas souffrir, au sens de s'en plaindre, de son état cérébral. Tout comme une femme peut dénier sa grossesse, jusqu'à perdre l'enfant. Ce qu'on pense de son propre cerveau, ce n'est pas réductible à son propre fonctionnement cérébral. Entre le cerveau et le bébé mort-né, il y l'idée (le psychisme) et le contexte social (normes, histoire, culture, etc.).Peux-tu clarifier ton propos ? Je ne vois pas le rapprot avec ce que j'ai écritdytar a écrit : La vérité effective comme tu dis, ce n'est pas la réalité subjective / psychique / mentale : l'exemple des dénis de grossesse ou de maladie.
n'importe laquelle c'est bel et bien une vision relativiste et perspectiviste que j'adopte... Mais juste pour la méthode, un, je ne suis pas relativiste !De quel type de vérité parles-tu ici ?dytar a écrit : Si on relativise la vérité, on voit que c'est plus une relation entre un maître et un élève, entre des institutions, etc. La vérité comme un phénomène contextualisé, ça devient un savoir pris dans des enjeux autres (pouvoir, etc.).
Matière psychique, oui : en ce sens que cet objet que le psychiste découpe avec son scalpel méthodologique. Tout comme le sociologue va s'attaquer à la matière de la norme si tu veux. Mais cette matière, c'est une idée. Et l'idée, c'est une représentation qui n'est pas réductible à un fonctionnement cérébral.Tout n'est que matière, à moins de trouver une réalité telle qu'elle participerait à l'être sans qu'elle ne procédat du corps... l'âme n'a jamais été observé, l'esprit n'est lui-même n'est que matérialité ; qu'on me prouve le contraire, je changerais aussitôt d'avis. Ce qui soutient ce que j'ai dit précédemment : "la vérité de la pathologie s'inscrit dans l'examen de la réalité biochinmique... ".dytar a écrit : L'esprit n'est pas la cerveau et l'objet des psychistes, c'est l'idée, et pas la matière !
Par contre la réalité biochimique peut très bien dire l'inverse de la plainte d'un patient (ou de sa non-plainte)...
Mais tout à fait sauf qu'il y quand même des règles en analyse, même si elles sont modifiables.Simplement voilà : cette méthode là se façonne par des acteurs précis : elle participe donc des personnages, elle est ce que l'un est à l'autre en fonction de ce qu'il constate, cet un étant le thérapeute.dytar a écrit : Pour Socrate (et tous les fondateurs d'écoles, pratiques, etc.), la méthode n'est pas le personnage, même si l'un éclaire l'autre. La méthode est un idéal qui nous indique la voie, rien d'autres.
Ben oui je retournais ton argument précédent pour montrer que rien (d'extrapsychanalytique) nous indique ce qui est bon ou mauvais dans la conduite d'une analyse.Qui nous dira le contraire ?dytar a écrit : Qui nous dira que l'orientation du Psy est la mauvaise ? Rien non plus.
LA vérité, ça n'existe pas à psychanalyse... Elle est inventée et découverte (ou construite et rememorée) pendant l'analyse... Et justement, c'est cet abandon d'un idéal explicatif qui vient signer une modification dans le fonctionnement psychique du patient : "ah oui, en fait je ne saurai jamais si tout vient de ça ou de ça..." dit le patient d'un coup...Mais quid de cette bonne façon ? Mènera-t-elle tout de même à LA vérité ? Et comment attester objectivement de sa justesse et de sa pertinence ?dytar a écrit : Il n'y a Aucun critère permettant qu'une référence tierce garantisse la bonne ou la mauvaise façon d'une analyse. Ou plutôt si, mais ils sont totalement psychanalytiques, cad, à l'intérieur de la logique psychanalytique, donc en dehors des canons des méthodes expérimentales.
Et bien, c'est l'association d'idées, de pensées, de paroles, d'émotions à propos d'un lien qu'a proposé le psy dans son écoute du patient, qui vient montrer la pertinence du travail... Mais attention, ça n'est pas reproductible au sens expérimental. Les patients qui vont le mieux font ce travail sans l'aide du psy...Peux-tu reformuler la dernière phrase ?dytar a écrit : Exemple : un patient parle de quelque-chose qui rappelle au Psy la situation décrite par le premier à propos d'un conflit avec son père, qui l'avait même dans le même embarras. Le Psy demande si un lien existe entre les deux situations : le patient ne dit rien. Mais x séances après, fait des liens très fort qui viennent apporter beaucoup de compréhension et de décalage du patient par rapport à sa souffrance.
Là encore, quid des projections de l'analyste ? Le chemin me semble, pour le moins, incertain...[/quote]
Allez je me dévoile : mon psychanalyste m'a proposé lors de la première séance une interprétation à mon problème : je me suis dit, tiens c'est un peu direct..
La nuit qui suit, j'ai fait l'un des rêves les plus intenses de ma vie ( si si). Avec lui dedans, dans une situation qui m'est arrivé quand j'étais petit, qui était totalement en prise avec ce que je vivais à l'époque de la séance.
Je n'ai rien choisi du tout, j'ai rêvé et personne ne maitrise ses rêves. Il se passe quelque chose en analyse même si ce n'est pas de la science expériementale ! Bon j'arrête mon prêche
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Re: Psychanalyse et autres...
Que sait-on de cet femme pour qu'elle semble dénier sa grossesse sans intention préalable ? Egalement, c'est vrai, on peut penser (ce que l'on veut) de son propre cerveau... mais qui dira que ce fonctionnement cérébral ne préside-t-il pas lui-même au jugement que l'on peut émettre à son sujet ?dytar a écrit :la vérité que tu sembles situer du côté de la matière (et donc de l'observable), d'un problème cérébral qui viendrait montrer la souffrance psy du patient. Ce que je te dis, c'est qu'un patient peut ne pas souffrir, au sens de s'en plaindre, de son état cérébral. Tout comme une femme peut dénier sa grossesse, jusqu'à perdre l'enfant. Ce qu'on pense de son propre cerveau, ce n'est pas réductible à son propre fonctionnement cérébral. Entre le cerveau et le bébé mort-né, il y l'idée (le psychisme) et le contexte social (normes, histoire, culture, etc.).Peux-tu clarifier ton propos ? Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai écritdytar a écrit : La vérité effective comme tu dis, ce n'est pas la réalité subjective / psychique / mentale : l'exemple des dénis de grossesse ou de maladie.
La vérité n'est-elle pas seulement relative à l'objet auquel elle se rapporte ? Car je pose qu'à chaque fait est une vérité (simple) et une seule : des vérités contextualisées (complexes) me semble davantage relever à des sphères d'appartenance qualitatives distinctes, quand même celles-ci procèdent-elles généalogiquement de vérités simples.dytar a écrit :n'importe laquelle c'est bel et bien une vision relativiste et perspectiviste que j'adopte... Mais juste pour la méthode, un, je ne suis pas relativiste !De quel type de vérité parles-tu ici ?dytar a écrit : Si on relativise la vérité, on voit que c'est plus une relation entre un maître et un élève, entre des institutions, etc. La vérité comme un phénomène contextualisé, ça devient un savoir pris dans des enjeux autres (pouvoir, etc.).
Là encore, je pose exactement le contraire ! Car la matière psychique ne saurait, à mon sens, reposer autrement que sur des fondements tangibles, physiques ; la science avance et je suis persuadé qu'avec des instruments appropriés, on observera un jour prochain la motion d'une idée.dytar a écrit :Matière psychique, oui : en ce sens que cet objet que le psychiste découpe avec son scalpel méthodologique. Tout comme le sociologue va s'attaquer à la matière de la norme si tu veux. Mais cette matière, c'est une idée. Et l'idée, c'est une représentation qui n'est pas réductible à un fonctionnement cérébral.Tout n'est que matière, à moins de trouver une réalité telle qu'elle participerait à l'être sans qu'elle ne procédat du corps... l'âme n'a jamais été observé, l'esprit n'est lui-même n'est que matérialité ; qu'on me prouve le contraire, je changerais aussitôt d'avis. Ce qui soutient ce que j'ai dit précédemment : "la vérité de la pathologie s'inscrit dans l'examen de la réalité biochinmique... ".dytar a écrit : L'esprit n'est pas la cerveau et l'objet des psychistes, c'est l'idée, et pas la matière !
Par contre la réalité biochimique peut très bien dire l'inverse de la plainte d'un patient (ou de sa non-plainte)...
D'ailleurs... comment une idée pourrait être sans support physique ? Comment en comprendre la production indépendamment du corps ? C'est donc qu'il y a forcément une conjonction de ce qu'elle est d'avec ce qui (le corps) la soutient ? Partant, il lui est impossible de ne pas être matière.
Je sais Ce qui nous laisse cependant dans la plus totale des expectatives s'agissant de la validité de la conduite employée...dytar a écrit :Ben oui je retournais ton argument précédent pour montrer que rien (d'extrapsychanalytique) nous indique ce qui est bon ou mauvais dans la conduite d'une analyse.Qui nous dira le contraire ?dytar a écrit : Qui nous dira que l'orientation du Psy est la mauvaise ? Rien non plus.
C'est donc qu'elle existe, alors ? Car tu précises qu'elle est éventuellement construite... il faut bien qu'elle naisse de ce que la démarche psychanalytique la fasse se découvrir, non ?dytar a écrit :Mais quid de cette bonne façon ? Mènera-t-elle tout de même à LA vérité ? Et comment attester objectivement de sa justesse et de sa pertinence ?dytar a écrit : Il n'y a Aucun critère permettant qu'une référence tierce garantisse la bonne ou la mauvaise façon d'une analyse. Ou plutôt si, mais ils sont totalement psychanalytiques, cad, à l'intérieur de la logique psychanalytique, donc en dehors des canons des méthodes expérimentales.
LA vérité, ça n'existe pas à psychanalyse... Elle est inventée et découverte (ou construite et rememorée) pendant l'analyse... Et justement, c'est cet abandon d'un idéal explicatif qui vient signer une modification dans le fonctionnement psychique du patient : "ah oui, en fait je ne saurai jamais si tout vient de ça ou de ça..." dit le patient d'un coup...
D'accorddytar a écrit :Et bien, c'est l'association d'idées, de pensées, de paroles, d'émotions à propos d'un lien qu'a proposé le psy dans son écoute du patient, qui vient montrer la pertinence du travail... Mais attention, ça n'est pas reproductible au sens expérimental. Les patients qui vont le mieux font ce travail sans l'aide du psy...Peux-tu reformuler la dernière phrase ?dytar a écrit : Exemple : un patient parle de quelque-chose qui rappelle au Psy la situation décrite par le premier à propos d'un conflit avec son père, qui l'avait même dans le même embarras. Le Psy demande si un lien existe entre les deux situations : le patient ne dit rien. Mais x séances après, fait des liens très fort qui viennent apporter beaucoup de compréhension et de décalage du patient par rapport à sa souffrance.
Qui pourra prouver qu'il y a corrélation objective entre ce rêve et ton problème ?dytar a écrit :Allez je me dévoile : mon psychanalyste m'a proposé lors de la première séance une interprétation à mon problème : je me suis dit, tiens c'est un peu direct..dytar a écrit : Là encore, quid des projections de l'analyste ? Le chemin me semble, pour le moins, incertain...
La nuit qui suit, j'ai fait l'un des rêves les plus intenses de ma vie ( si si). Avec lui dedans, dans une situation qui m'est arrivé quand j'étais petit, qui était totalement en prise avec ce que je vivais à l'époque de la séance.
Je n'ai rien choisi du tout, j'ai rêvé et personne ne maitrise ses rêves. Il se passe quelque chose en analyse même si ce n'est pas de la science expériementale ! Bon j'arrête mon prêche
Re: Psychanalyse et autres...
@Ellipse : il y a une dialectique entre matière et esprit, qui fait que les interactions entre l'un et l'autre sont permanentes.
J'avais lu d'ailleurs une étude qui montrait que la pauvreté influait négativement sur le développement du cerveau (ce n'est pas l'article que j'avais lu mais j'ai pas retrouvé http://europa.eu/epic/news/2012/2012110 ... ent_fr.htm )
Je pense que la matière en elle-même ne t'apprendras jamais qu'une partie des choses surtout quand l'on touche à l'humain et aux innombrables influences externes qui sont présentes
J'avais lu d'ailleurs une étude qui montrait que la pauvreté influait négativement sur le développement du cerveau (ce n'est pas l'article que j'avais lu mais j'ai pas retrouvé http://europa.eu/epic/news/2012/2012110 ... ent_fr.htm )
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Re: Psychanalyse et autres...
tu parles de pauvreté intellectuelle ou financière ?virgule a écrit : J'avais lu d'ailleurs une étude qui montrait que la pauvreté influait négativement sur le développement du cerveau
Je croise régulièrement des personnes "aisées" financièrement qui sont cependant particulièrement pauvre intellectuellement.
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Re: Psychanalyse et autres...
@Virgule: Le fait que l'environnement ai un impact sur la structure cérébrale (tout comme sur le reste du corps), n'est pas nouveau. C'est même assez logique.
Pour autant, ça n'empêche pas que l'esprit ne soit qu'une émanation du biologique.
Pour autant, ça n'empêche pas que l'esprit ne soit qu'une émanation du biologique.
Re: Psychanalyse et autres...
Je suis bien d'accord, mais je voulais juste pointer le fait que le biologique évolue aussi en fonction de ses interactions avec "l'esprit"
Ce qui me fait penser que des explications purement "mécaniques" ne suffiront jamais à expliquer la complexité du vivant
Ce qui me fait penser que des explications purement "mécaniques" ne suffiront jamais à expliquer la complexité du vivant
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Re: Psychanalyse et autres...
Mais qu'est-ce que l'esprit sans le corps ?virgule a écrit :Je suis bien d'accord, mais je voulais juste pointer le fait que le biologique évolue aussi en fonction de ses interactions avec "l'esprit"
Ce qui me fait penser que des explications purement "mécaniques" ne suffiront jamais à expliquer la complexité du vivant
Car pour que le premier existe, il faut que le second soit, non ? Partant, l'esprit ne peut qu'être fait de matière physique, biologique, biochimique puisqu'il n'est jamais et inconditionnellement que par le substratum dont il se fonde.
On peut bien concevoir un corps sans esprit lorsqu'il est mort : l'inverse n'est pas crédible, ni tenable, à moins de sombrer dans la magie des croyances.
La science progresse sans cesse, je suis certain que ce que nous appelons l'esprit sera un jour prochain parfaitement cartographié et ses structures, expliquées et référencées.
Enfin, la complexité du vivant s'est, grâce à la science, considérablement éclaircie... les temps à venir seront passionnants.