C'est époustouflant!
Ils jouent en solo, petits groupes de 3/5, ou grands ensembles jusqu'a 30/40 personnes et même plus. Parfois accompagnés de cloches, petites cymbales, gong, flutes ou autres souffleurs de gros coquillages…
Le son est extraordinaire, forcement différent suivant la taille, mais surtout la frappe (ça a l'air assez technique) le son peu être très doux et plein ou a l'inverse très claquant. On croirait des coup de tonnerre.
Il est aussi possible de taper sur le rebord du fut, le coté ou même son support pour obtenir un son du style "clave".
L'exercice semble pour le moins physique, surtout dans les grands diamètres. Il arrive aussi que deux personnes jouent en même temps sur chaque peau, souvent les mêmes rythmes. (photo au dessus)
C’est aussi très travaillé esthétiquement, on peut carrément parler de chorégraphie pour la gestuelle.
Donc, en plus du cadre idyllique de la représentation (dans le parc du château de Matsumoto), il y avait quelques pointures du taiko a s’escrimer avec leurs grosses baguettes. L’un d’eux m’a particulièrement marqué, lors d’un solo de presque 10mn sur le gros tambour.
Voici une vidéo du même solo (ça commence a 3:40, lorsque le chanteur de théâtre Noh a fini de s'égosiller).
Bon forcement, il n'existe pas un seule vidéo youtube capable de retranscrire la sensation du live, mais ça donne une idée. Je vous laisse trifouiller la toile pour d'autres vidéos.
Après recherches, il s’agit donc de Monsieur Kensaku SATO, qui joue un de ses morceaux originaux. Pour info, c’est le même homme qui jouait du gros tambour dans le groupe de taiko qui est venu jouer en France, lors de la cérémonie de clôture de la coupe du monde de football 98.
Les taikos de toutes tailles sont traditionnellement taillés dans une seule et même pièce de bois. Il existe une grande variété de diamètres et de profondeurs.
Certains tambours, de plus de 2m de diamètre et autant de profondeur, nécessitent la coupe d’arbres centenaires, voir millénaires pour des pièces exceptionnelles!!!! Le poid peut dépasser 3 tonnes. Normalement ils sont couverts de peaux de vaches (comme ma grand-mère) mais pour les gros, il doit falloir dépecer un éléphant!
Les peaux sont soit cloutées sur le fut, et donc inaccordables après coup, soit ligaturées d'un cercle a l'autre (free floating!
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De nos jours, on trouve des taiko plus abordables (d’étude quoi), construits en douelles.
Pour les bricoleurs curieux, un tonneau de vin doit parfaitement convenir pour se fabriquer un taiko po cher!
Petite anecdote : La légende raconte que John Bonham aurait passé des heures entières a taper comme un fou sur le gros taiko hébergé a demeure au Budokan de Tokyo, célèbre arène qui accueille le haut niveau du sumo et du judo, mais aussi des concerts de rock!
Certain avancement même qu’il en aurait oublié de finir sa bouteille de vodka, tellement il était envouté par les sonorités abyssales du gros tambour.
Bon enfin, ça m'a carrément plu cette histoire.
Je pense bien essayer de m'y frotter un peu!!
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