Sterling Campbell
- cyra
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- Inscription : mar. 22 nov. 2005, 10:45
Sterling Campbell
Ce topic n’est pas une bio (pour ça il y a un site http://www.sterling-campbell.com/" onclick="window.open(this.href);return false; ) mais une petite revue très subjective de la carrière d’un batteur que j’aime bien : Sterling Campbell.
Sterling « qui », me direz vous…
Et ouep, Sterling Campbell fait parti de cette famille de batteurs dont on parle peu. Sterling ne sort ni bouquins, ni DVDs et montre rarement sa bouille dans les demos. Pourtant, il enregistre et tourne depuis fort longtemps, avec des artistes qui ne comptent pas qu’à moitié. Jugez du peu :
Années 80. Sterling fait son « Big Break » avec Cyndi Lauper. Pour mémoire, la jeune Cyndi marchait à l’époque dans les pas de Madonna. Elle n’a pas eu sa longévité mais un succès plus qu’honorable, jalonné de tubes internationaux.
En illustration, une vidéo moyennement affriolante, plutôt « documentaire » sur les eighties: le son, le look, les cheveux …. A noter, le sympathique coté impro/amateur (inexistant dans les grands shows actuels) et, pour mémoire, le placement du jeune Sterling par rapport au temps.
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En bonus, un duo avec une des percus les plus « busy » de l’époque. Sans grand intérêt non plus, si ce n’est celui de montrer que le Sterling … et ben, il connait quelques « tricks ».
" onclick="window.open(this.href);return false;
1990. Sterling intègre Duran Duran et enregistre l’album Liberty, leur plus grand flop à ce jour. Pourtant, je l’aime bien moi cet album, notamment grâce à l’archétypal « Serious ». Le son, les fills inspirés et précis: les débuts de Protools ? Laissez-moi rêver…
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Un petit HS illustré par une version unplugged du même morceau et un très honnête batteur qui utilise la fameuse méthode « une chanson/ un fill ». Méthode que j’affectionne car elle a le double avantage de calmer les « haters » tout en déclenchant des fuites nirvanesques chez les spectatrices du sexe « dit » faible. Non, je ne dirais pas quand est le fill… mais la synchro est à chier.
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1994. Je découvre le bonhomme sur Taratata. Il accompagne S.Eicher sur la tournée promotionnelle de son album « Carcassonne » enregistré par Katché. A l’époque MK ne tournait plus vraiment avec les « vedettes » de chez nous. Il avait laissé la porte grande ouverte à Pontieux et consorts, une génération élevée au biberon « Weckelien » qui a trusté la variété française pendant des décennies. Alors dés les premières notes de « Déjeuner en paix », j’ai lâché un : « oh putain, c’est qui ce type », suivi de mon fameux « il ne peut pas être Français ». Forcément.
1er morceau : « Déjeuner en paix », Bim !
http://www.mytaratata.com/Pages/VIDEO_p ... yROoaftl_f" onclick="window.open(this.href);return false;
2ème morceau : « Des hauts, des bas », rebim ou « Comment transformer un honnête morceau de variétoche en hymne rock’n roll ». OK, j’exagère, mais à peine.
Intelligemment, Sterling ne reproduit pas les parties de Katcké. Entre le charley baveux dés l’entame, tellement inhabituel pour l’époque (nos Frenchies y viendront plus tard, après avoir senti le vent du boulet Laboriel défoncer leur plates bandes) et le groove en crossticking toms/octoban, c’est tendu, puissant, et ça sonne tellement, ça tient tout le morceau. Enorme, quoi !
http://www.mytaratata.com/Pages/VIDEO_p ... yROoaftl_X" onclick="window.open(this.href);return false;
1998. Accros, je suis à New York dans un magasin de drums et demande au vendeur s’il « neuou stairelingueu campebaylleu ». Echec. Pendant ce temps le susnommé fait la couv’ du Rolling Stones Magazine avec Soul Azylum dont il est membre à part entière. Encore un groupe multi connu, moins ma came. Ca donne ça :
" onclick="window.open(this.href);return false;
Les années 90/00 en vrac.
Sterling a pris du poids dans tous les sens du terme. Il épure son jeu, joue un poil plus au fond et envoie avec gout un afterbeat à décoller les strings. Sur scène et en studio, il accompagne Bowie en alternance avec Zach Alford, florilège :
Heros. J’attire votre attention sur les croches jouées sur le charley. J’appelle ça avoir le drive (non ce vocable n’est pas réservé qu’aux jazzeux) et je le range parmi les grands maitres du genre.
" onclick="window.open(this.href);return false;
Modern Love. Un poum tchac pour de vrai et un enfer à faire sonner sans ressembler à une TR 808. Evidemment, les débutants ne comprendront pas. Essayez, vous verrer. PS: Omar Hakim défonce sur la version studio.
" onclick="window.open(this.href);return false;
Fame. Un implacable binaire/ternaire avec un kick impeccable. Sur ce genre de beat c'est du lourd.
" onclick="window.open(this.href);return false;
Under pressure. Rien à dire, chef d’oeuvre.
" onclick="window.open(this.href);return false;
Under pressure bis, mais une version avec Z.Alford. Moins « machine de guerre », plus « seventies » dans le son et l’attitude, mais un backbeat aussi sanglant (matez moi ce rimshot d’école).
" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour finir, il tourne depuis pas mal d’années avec les B 52’s, les rigolos de service. Enfin, pas trop rigolos quand il s’agit de choisir un batteur puisqu’ils embauchent aussi bien Sterling que Zach. D’ailleurs sur le mythique « Cosmic Thing » on peut entendre Leroy Clouden, Charley Drayton, Sonny Emory et Steve Ferrone planter des clous. Des connaisseurs donc.
Heuuu, si ces noms ne vous disent rien, je vous suggère humblement de …non, rien.
Love Shack. Un standard (un peu défraichis les bombardiers quand même…)
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Love Shack. Le même avec Zach aux baguettes. Plus funky le jeu (la chemise aussi), et les boss sont plus jeunes.
" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour finir, un intéressant point de vue. Rimshot (toujours…) et Charly watts style (si, si !!).
" onclick="window.open(this.href);return false;
Voila, il y a sans doute quelques erreurs de chronologie, j’aurais pu balancer d’autres titres (cf. la bio) mais bon, ça m’a l’air d’être déjà assez consistant. Et nan, j’ai rien mis sur le matos, normal j’en ai à foutre (sinon cf.la bio).
J’espère que vous avez apprécié.
Bises.
Sterling « qui », me direz vous…
Et ouep, Sterling Campbell fait parti de cette famille de batteurs dont on parle peu. Sterling ne sort ni bouquins, ni DVDs et montre rarement sa bouille dans les demos. Pourtant, il enregistre et tourne depuis fort longtemps, avec des artistes qui ne comptent pas qu’à moitié. Jugez du peu :
Années 80. Sterling fait son « Big Break » avec Cyndi Lauper. Pour mémoire, la jeune Cyndi marchait à l’époque dans les pas de Madonna. Elle n’a pas eu sa longévité mais un succès plus qu’honorable, jalonné de tubes internationaux.
En illustration, une vidéo moyennement affriolante, plutôt « documentaire » sur les eighties: le son, le look, les cheveux …. A noter, le sympathique coté impro/amateur (inexistant dans les grands shows actuels) et, pour mémoire, le placement du jeune Sterling par rapport au temps.
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En bonus, un duo avec une des percus les plus « busy » de l’époque. Sans grand intérêt non plus, si ce n’est celui de montrer que le Sterling … et ben, il connait quelques « tricks ».
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1990. Sterling intègre Duran Duran et enregistre l’album Liberty, leur plus grand flop à ce jour. Pourtant, je l’aime bien moi cet album, notamment grâce à l’archétypal « Serious ». Le son, les fills inspirés et précis: les débuts de Protools ? Laissez-moi rêver…
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Un petit HS illustré par une version unplugged du même morceau et un très honnête batteur qui utilise la fameuse méthode « une chanson/ un fill ». Méthode que j’affectionne car elle a le double avantage de calmer les « haters » tout en déclenchant des fuites nirvanesques chez les spectatrices du sexe « dit » faible. Non, je ne dirais pas quand est le fill… mais la synchro est à chier.
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1994. Je découvre le bonhomme sur Taratata. Il accompagne S.Eicher sur la tournée promotionnelle de son album « Carcassonne » enregistré par Katché. A l’époque MK ne tournait plus vraiment avec les « vedettes » de chez nous. Il avait laissé la porte grande ouverte à Pontieux et consorts, une génération élevée au biberon « Weckelien » qui a trusté la variété française pendant des décennies. Alors dés les premières notes de « Déjeuner en paix », j’ai lâché un : « oh putain, c’est qui ce type », suivi de mon fameux « il ne peut pas être Français ». Forcément.
1er morceau : « Déjeuner en paix », Bim !
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Intelligemment, Sterling ne reproduit pas les parties de Katcké. Entre le charley baveux dés l’entame, tellement inhabituel pour l’époque (nos Frenchies y viendront plus tard, après avoir senti le vent du boulet Laboriel défoncer leur plates bandes) et le groove en crossticking toms/octoban, c’est tendu, puissant, et ça sonne tellement, ça tient tout le morceau. Enorme, quoi !
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1998. Accros, je suis à New York dans un magasin de drums et demande au vendeur s’il « neuou stairelingueu campebaylleu ». Echec. Pendant ce temps le susnommé fait la couv’ du Rolling Stones Magazine avec Soul Azylum dont il est membre à part entière. Encore un groupe multi connu, moins ma came. Ca donne ça :
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Les années 90/00 en vrac.
Sterling a pris du poids dans tous les sens du terme. Il épure son jeu, joue un poil plus au fond et envoie avec gout un afterbeat à décoller les strings. Sur scène et en studio, il accompagne Bowie en alternance avec Zach Alford, florilège :
Heros. J’attire votre attention sur les croches jouées sur le charley. J’appelle ça avoir le drive (non ce vocable n’est pas réservé qu’aux jazzeux) et je le range parmi les grands maitres du genre.
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Modern Love. Un poum tchac pour de vrai et un enfer à faire sonner sans ressembler à une TR 808. Evidemment, les débutants ne comprendront pas. Essayez, vous verrer. PS: Omar Hakim défonce sur la version studio.
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Fame. Un implacable binaire/ternaire avec un kick impeccable. Sur ce genre de beat c'est du lourd.
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Under pressure bis, mais une version avec Z.Alford. Moins « machine de guerre », plus « seventies » dans le son et l’attitude, mais un backbeat aussi sanglant (matez moi ce rimshot d’école).
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Pour finir, il tourne depuis pas mal d’années avec les B 52’s, les rigolos de service. Enfin, pas trop rigolos quand il s’agit de choisir un batteur puisqu’ils embauchent aussi bien Sterling que Zach. D’ailleurs sur le mythique « Cosmic Thing » on peut entendre Leroy Clouden, Charley Drayton, Sonny Emory et Steve Ferrone planter des clous. Des connaisseurs donc.
Heuuu, si ces noms ne vous disent rien, je vous suggère humblement de …non, rien.
Love Shack. Un standard (un peu défraichis les bombardiers quand même…)
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Love Shack. Le même avec Zach aux baguettes. Plus funky le jeu (la chemise aussi), et les boss sont plus jeunes.
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Voila, il y a sans doute quelques erreurs de chronologie, j’aurais pu balancer d’autres titres (cf. la bio) mais bon, ça m’a l’air d’être déjà assez consistant. Et nan, j’ai rien mis sur le matos, normal j’en ai à foutre (sinon cf.la bio).
J’espère que vous avez apprécié.
Bises.
Re: Sterling Campbell
Tout simplement excellent
Re: Sterling Campbell
Cela s'appelle remettre les pendules à l'heure.
Under pressure
Under pressure
- coyote stick
- Ouane, tou, fri, fore !
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- Inscription : dim. 2 janv. 2011, 20:21
- Matos : http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?f=4&t=37725
- Localisation : Rijsel
Clan Campbell
Très instructif et bien argumenté.
Je viens de redécouvrir ce batteur -que je connaissais déjà à travers les lives de Bowie- et c'était bien sympa
Il me fait penser à Jonathan Moffett par sa maîtrise du kick, très souple et très précis.
Et il garde le tempo avec beaucoup d'aisance tout en plaçant des fillls légèrement hors du temps, ce qui rend son jeu plus vivace.
A titre de comparaison, j'ai remarqué que le tempo de Zachary Alford était plus fluctuant sur les deux extraits choisis. Le live NPA est beaucoup plus flatteur à son égard, même si j'ai bien compris que l'idée était de comparer le même morceau joué par deux batteurs différents...
Je viens de redécouvrir ce batteur -que je connaissais déjà à travers les lives de Bowie- et c'était bien sympa
Il me fait penser à Jonathan Moffett par sa maîtrise du kick, très souple et très précis.
Et il garde le tempo avec beaucoup d'aisance tout en plaçant des fillls légèrement hors du temps, ce qui rend son jeu plus vivace.
A titre de comparaison, j'ai remarqué que le tempo de Zachary Alford était plus fluctuant sur les deux extraits choisis. Le live NPA est beaucoup plus flatteur à son égard, même si j'ai bien compris que l'idée était de comparer le même morceau joué par deux batteurs différents...
- jbprog
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- Inscription : mer. 14 févr. 2007, 21:14
- Localisation : France, 13
Re: Sterling Campbell
Merci pour ce CR.
J'irai (ré)écouter ces liens avec plaisir (j'avais raté à l'époque son passage avec S. Eicher).
Pour ma part ; découvert avec Bowie en compagnie de Gail Ann Dorsey une sacrée section rythmique !!
J'irai (ré)écouter ces liens avec plaisir (j'avais raté à l'époque son passage avec S. Eicher).
Pour ma part ; découvert avec Bowie en compagnie de Gail Ann Dorsey une sacrée section rythmique !!
- Lovequest
- Conseil des sages
- Messages : 2263
- Inscription : mer. 4 juin 2008, 14:00
- Matos : C15 diésel 1992
- Localisation : Entre Bourgogne et Comté
Re: Sterling Campbell
Ben moi, j'vais pas faire comme tout l'monde...y me fait pas triper. Chacun ses (mauvais) goûts hein...
Par contre, j'aime bien les décolletés et les mini-jupes de la bassiste...
Par contre, j'aime bien les décolletés et les mini-jupes de la bassiste...
Sterling Campbell
No problemo, c'est le jeu.
- Syrian
- On tour
- Messages : 6089
- Inscription : mar. 13 févr. 2007, 23:03
- Matos : endorsé ALBA (Remco z'ont pas voulu de moi...)
cymbales ORVAL
pédales PLUVITT
baguettes MOLL - Localisation : Laoulà mais en forêt !
- Contact :
gospel chops inside da bib', on ns la fait pas
sisi d'écouter aussi Jonathan Mofett, ou encore John Blackwell (et d'autres...)cyra a écrit : Pour finir, il tourne depuis pas mal d’années avec les B 52’s, les rigolos de service. Enfin, pas trop rigolos quand il s’agit de choisir un batteur puisqu’ils embauchent aussi bien Sterling que Zach. D’ailleurs sur le mythique « Cosmic Thing » on peut entendre Leroy Clouden, Charley Drayton, Sonny Emory et Steve Ferrone planter des clous. Des connaisseurs donc.
Heuuu, si ces noms ne vous disent rien, je vous suggère humblement de …non, rien.
En fait, tu ns déterre les gospel bros, toi, là, qui se la donnent ensuite ds des genre divers d'où ces lég' décalages/hors tempi ds le placement que j'aime tant aussi
J'ai connu le mr par Bowie, car je suis fan de la première heure du Bowie, un des rares qui peut me faire boire du RnR pendant plus de 10mn sans que je m'emmerde. Outre que j'aime aussi le personnage, another story, my So British biberon qui veut ça.
Belle chronique Cyra
Re: Sterling Campbell
Gail A D je l'ai vu trés récemment av Kravitz : Elle a toujours une superbe tenue de scéneLovequest a écrit :Ben moi, j'vais pas faire comme tout l'monde...y me fait pas triper. Chacun ses (mauvais) goûts hein...
Par contre, j'aime bien les décolletés et les mini-jupes de la bassiste...
trés trés classe , elle chante trés bien , elle est vraiment excellente à la basse ...
elle a beaucoup de charme ...
On sent vraiment qu'elle se fait plaisir sur scène ..
faut qu'on cause
Syrian a écrit :Belle chronique Cyra
Merci pour le compliment Syrian.Syrian a écrit :En fait, tu ns déterre les gospel bros
En revanche je ne vois pas du tout la filiation gospel.
Déjà, à la feuille, ça tricote nettement moins. Les fills sont steady, le set sobre (ouf pas de splashs). Je n'ai pas vu souvent sa main gauche s'aventurer (sacrilège!!) sur le charley. Ça joue vraiment au fond, accordage bas... C'est pas non plus la même génération.
D'habitude je préfère me fier à mes esgourdes, mais je suis quand même allé vérifier dans sa bio et n'ai pas trouver de traces de gospel, ça sent plutôt l'indie rock au CBGB. Je ne suis même pas sur qu'il soit chrétien...
Alors Moffet époque la Madonne qui jette ses panties sur Chichi, ouep, pourquoi pas; mais le Blackwell, pas du tout.
D'ailleurs ses incursions dans le funk le sont avec les groupes les plus RnR compatibles. En clair, ça joue nettement plus droit chez Chic et Caméo que dans ToP ou EWF... Cf. la carrière de Tony Thompson (je sais je me répète...).
Voila.
Dernière modification par cyra le jeu. 26 avr. 2012, 22:10, modifié 1 fois.
- Syrian
- On tour
- Messages : 6089
- Inscription : mar. 13 févr. 2007, 23:03
- Matos : endorsé ALBA (Remco z'ont pas voulu de moi...)
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baguettes MOLL - Localisation : Laoulà mais en forêt !
- Contact :
J'ai du mal m'exprimer, et aussi ds une trop grande simplification (sachant aussi que je récuse le terme Gospel Chops - un truc à la mode -, utilisé ici en tant que "image/simplification)
Bref je pensais : ds l'intensité des frappes et des placements, pas ds les tricotages, ni les sets, ni une quelconque idéologie sous jacente.
Là où tu parles de splash etc. moi j'aperçois certaines gestuelles main droite typique gospel/funk (pas que, mais...). Cette façon d'interrompre le défilement MD pour une substitution, par exemple, n'est pas couleur rock de base
Enfin bref, ça n'a aucune importance. Des mots.
Un gospel chops dépouillé aurais je du dire, mais pas rudimentaire. encore que rudiments ne soit pas la bonne racine car il n'y a aucune honte - au contraire - à jouer ou se baser sur des rudiments, donc... pas "simpliste" voilà.
D'ailleurs c'est toi même qui le fait remarquer. Et Sonny Emory comme batteur emblème du rock Mais on peut s'embarquer ds de la sémantique, c'est assez d'actualité
Après, je me retire sur la pointe des pieds, en effet, je ne suis pas "kultur rock".
Bref je pensais : ds l'intensité des frappes et des placements, pas ds les tricotages, ni les sets, ni une quelconque idéologie sous jacente.
Là où tu parles de splash etc. moi j'aperçois certaines gestuelles main droite typique gospel/funk (pas que, mais...). Cette façon d'interrompre le défilement MD pour une substitution, par exemple, n'est pas couleur rock de base
Enfin bref, ça n'a aucune importance. Des mots.
Un gospel chops dépouillé aurais je du dire, mais pas rudimentaire. encore que rudiments ne soit pas la bonne racine car il n'y a aucune honte - au contraire - à jouer ou se baser sur des rudiments, donc... pas "simpliste" voilà.
D'ailleurs c'est toi même qui le fait remarquer. Et Sonny Emory comme batteur emblème du rock Mais on peut s'embarquer ds de la sémantique, c'est assez d'actualité
Après, je me retire sur la pointe des pieds, en effet, je ne suis pas "kultur rock".
Re:
Je ne vois toujours pas de quoi tu parles. Je serais curieux de comprendre, vraiment et sans chercher l'embrouille. Si, si.Syrian a écrit :moi je vois des gestuelles main droite typique gospel (pas que, mais...). Cette façon d'interrompre le défilement MD pour une substitution n'est pas couleur rock de base
A moins que cela soit la toute dernière video mais je ne pense pas parce que franchement ...
Certes.Syrian a écrit :Sonny Emory comme batteur emblème du rock
Enfin, j'ai juste cité les grands batteurs qui ont joué sur l'album "Cosmic Thing". D'ailleurs vu que c'est du poum tchac sur chaque morceaux, c'est assez fun d'essayer de deviner qui fait quoi.