raison ou pas , c'est pôgraff: n'est pas vraiment le propos;
je suis sur la bête au quotidien depuis plus de 40 ans, et hier soir encore avec l'excellent
François Chaigneau: "notre" danse ; un rapport privilégié à la transmission au mouvement; qui n'est pas "tout" de la musique mais en est le tronc, et plus particulièrement pour notre instrument,;
dans tout apprentissage on accorde une partie du temps à l'appropriation des techniques ou des langages; la pédagogie est l'art de rendre ces "passages" les plus légers et féconds possibles.
je suppose (espère) que l'auteur des sept lignes maudites n'a jamais voulu qu'elles soient traîtées en tant que continuité, mais plus comme un buffet de restau chinoua, et on l'excusera.
il me revient un travail de Ligeti (célèbre batteur un peu froid) autour de l'ergonomie du piano: chaque instrument contribue à sa hauteur aux paysages sonores, retranscrire un schéma rythmique en clef de fa, qui plus est, me paraît aussi éloigné de son but qu'une notice de montage Ikéa de sa cuisine intégrée.
en gros si on cale son application sur "découper un temps métronomique" on n'aura qu'une portion de la vashkiri, ce qui est une façon d'en abandonner sept huitièmes
tout ce qui prend appui sur les temps est rassurant; plus les temps se rapprochent d'un tempo medium (110/120), dynamique de veille active, plus on se case facilement. les temps n'étant pas de même densité il convient de resituer les propositions rythmiques dans les contextes du moment.
on peut jouer à ralentir, ou carrément à dédoubler, pour garder le rapport exact de découpage du temps entre l'un et l'autre.
toute l'ambiguité de la musique est là: le profane, pour faire le cul bouger, et le sacré, ou se jouent les concepts et les constructions cérébrales tordutes qui perdent à la fois les cavaliers fous et les suiveurs qui ont de la peine à ramer.
il est tard, non ???
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