Tu fais quoi précisément en info ?virgule a écrit :perso, je suis dans l'informatique, mais je vais présenter un dossier pour faire un CIF (formation) en régie son
mais je pense que, même si je l'obtiens, ça risque être chaud après
êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
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Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Merci pour les conseils. Je n'ai pas des goûts de luxe, et d'ici à ce que j'aie des gamins à nourrir (si un jour j'en ai)...
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
administrateur systèmes et réseaux pour un site ouaibe
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
robin a écrit :Life's complicated.
A prioris, les techniciens du spectacle avaient plus de facilité pour travailler : la demande est quand même plus large...même si les places sont réduites et les manifestations aussi ces derniers temps.virgule a écrit :perso, je suis dans l'informatique, mais je vais présenter un dossier pour faire un CIF (formation) en régie son
mais je pense que, même si je l'obtiens, ça risque être chaud après
Mais il y a le théâtre , la danse etc...
En effet y'aura toujours des gens pour se marier ...Et puis c'est toujours mieux que le DJ...Colaf' a écrit :(bals principalement, mais beaucoup de mariages/soirées privées et de contextes musette pour faire danser les "vieux". Bonjour les marches, valses, tango, paso doble, etc... ). [...]
Certes on pourra affirmer que c'est de la musique alimentaire,
N'est-il pas plus sympa d'aller au boulot avec le sourire et en sachant qu'on va faire plaisir aux gens ?
[...]
Bref, songez-y, c'est pas si "dégradant" que ça même si à priori on pourrait croire le contraire.
C'est aussi valable pour un boulot " à la con" :
Si on réfléchit bien ,
Tout ce que nous portons, utilisons , consommons....bref Tout notre quotidien, on le doit à d' Autres qui le font pour nous.
Même en vidant les poubelles , ou nettoyer les chiottes on fait plaisir aux gens: y'a qu'à voir quand les éboueurs font grève, ou lorsqu'on va dans les pissotières publics, ou bien , pour les familles qui vont se balader en journée au bois de Boulogne, car le matin question hygiène, c'est pas formidable...
Maintenant c'est pas facile au prix où c'est payé...surtout après combien nous sommes taxés : bref, les joies de la croissance .
Bon j’avoue , j'ai du mal à m'y mettre...mais il paraît qu'on s'habitue à tout.
Quant au statut d'amateur, ben on peut se faire plaisir et bien jouer , voir mieux que certains qui en vivent : Tout dépend du répertoire.
On peut vivre dans le luxe en s'emmerdant à accompagner de la variété pour NRJ et cie ...
Amateur VS pro, le débat sans fin
Oui certes...Quant au statut d'amateur, ben on peut se faire plaisir et bien jouer , voir mieux que certains qui en vivent : Tout dépend du répertoire.
Mais de mon point de vue (des dizaines de groupes amateur, dont certains n'ont rien fait de concluant du fait de l'amateurisme poussé de certains) et sans vouloir faire le rabat-joie, c'est rarement le cas quand même.
La musique, tu l'as joue beaucoup mieux quand t'as que ça à faire de ta semaine, je ne t'apprends rien.
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Hé, je ne voulais pas ré-ouvrir un débat, hein, pour peu qu'il y en ait un...
Mais je n'accentue pas le propos uniquement sur le "mieux" mais aussi pour le plaisir.Je crois que c'est là le propos de ceux qui ont renoncé au professionnalisme, dans ce topic.
et comme tu l'as dit toi même :
Et encore : on peut peut la bosser toute la semaine mais mal, ce qui m'arrive parfois même assez souvent...La musique, tu l'as joue beaucoup mieux quand t'as que ça à faire de ta semaine, je ne t'apprends rien.
Mais je n'accentue pas le propos uniquement sur le "mieux" mais aussi pour le plaisir.Je crois que c'est là le propos de ceux qui ont renoncé au professionnalisme, dans ce topic.
et comme tu l'as dit toi même :
Après que l'on rencontre des problèmes de disponibilité avec des gens qui bossent en journée, je dirais que c'est pareil avec des musiciens à plein temps...ils répèt' par-ci, concert par là...Question de discipline et de passion. Si vraiment tu aimes ça, tu trouveras le temps pour le faire. Et j'ai même envie de dire que tu orienteras tes choix professionnels en fonction de la musique. [...]
On peut très bien se contenter d'un petit boulot pas trop prenant et faire beaucoup de musique à coté. Il suffit de le vouloir et de ne pas avoir de goûts de luxe...sinon t'es mal barré.
Je parle pas de dispos mais surtout de méthodes & compétences.Après que l'on rencontre des problèmes de disponibilité avec des gens qui bossent en journée, je dirais que c'est pareil avec des musiciens à plein temps...ils répèt' par-ci, concert par là...
Je connais et travaille avec quelques pros et je connais beaucoup d'amateurs, pour avoir surtout joué avec la deuxième catégorie. Je fais autant avec les premiers en quelques jours qu'avec les autres en plusieurs semaines, et c'est sans exagération ou méchanceté que j'affirme ça. Avoir de bonnes connaissances en théorie, savoir lire, écrire et interpréter à vue, être capable de bosser à distance et de faire un concert avec des enjeux avec une ou deux répètes juste avant (voire aucune !) sont des pratiques que beaucoup d'amateurs ne maitrisent pas ou alors pas bien, et ce malgré toute leur bonne volonté que je ne remets pas en cause.
Comme tu le dis, on peut bosser beaucoup et le faire bien mal si on n'a pas la bonne méthode. Idem pour le travail d'un instrument, ce qui fait que même si on admet que la pratique régulière est importante, sa qualité n'est pas proportionnelle aux heures additionnées.
J'avais déjà donné mon point de vue dans un thread ici :
http://www.ladrummerie.com/viewtopic.ph ... 75#p549300
Alors en plus, si tu dispose de peu de temps à consacrer à la musique, et qu'en plus tu utilises mal ce temps, tu comprends pourquoi beaucoup de groupes amateurs en restent toute leur existence au stade de la répète hebdomadaire sans aller beaucoup plus loin. Et ce n'est pas grave, beaucoup trouvent leur plaisir comme ça ! Tant qu'il y a du plaisir et aucune frustration, pourquoi chercher plus loin ?
Par contre, vraiment bien jouer, c'est un choix qui demande des concessions et une grande discipline, ça reste possible pour tout le monde (comme beaucoup, je ne crois pas au talent, je ne crois qu'au travail) contrairement au fait de vivre de la musique (gagner de l'argent) qui est souvent une question de chance et d'être au bon endroit au bon moment, avec les bonnes personnes.
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Sommes bien d'accord
et encore plus à ta conclusion :
QQues amateurs viennent échanger qques notes , et beaucoup de + ou - pro, ne viennent pas... et ça n'est pas toujours parce que je joue - bien qu'eux, même si c'est une raison qui est parfois justifiée...( ou alors c'est une question de style)
et encore plus à ta conclusion :
sinon, je parlais de dispo, parce que c'était aussi un facteur que je rencontre.Par contre, vraiment bien jouer, c'est un choix qui demande des concessions et une grande discipline, ça reste possible pour tout le monde (comme beaucoup, je ne crois pas au talent, je ne crois qu'au travail) contrairement au fait de vivre de la musique (gagner de l'argent) qui est souvent une question de chance et d'être au bon endroit au bon moment, avec les bonnes personnes.
QQues amateurs viennent échanger qques notes , et beaucoup de + ou - pro, ne viennent pas... et ça n'est pas toujours parce que je joue - bien qu'eux, même si c'est une raison qui est parfois justifiée...( ou alors c'est une question de style)
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Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Ce qui se perd inévitablement quand on fait le choix de reléguer la musique au second plan, c'est l'expérience du jeu en groupe, de la scène, de l'interaction, tous ces trucs qu'on ne peut pas travailler seul chez soi. Je suppose qu'au bout d'un certain moment ça devient dur de remettre le pied à l'étrier à ce niveau. Et quand on n'est pas dans la sphère pro il est difficile de faire appel à des gens de cette sphère je trouve, il y a un fossé qui se creuse. Après je me mets tout seul à l'écart aussi, mon cas est assez particulier. Mais il est évident que dans ce milieu il faut être sociable, se montrer, avoir des initiatives. Un bon niveau ne suffit pas. A moins d'envoyer vraiment un pâté monstrueux
(c'est un peu comme être prof : une bonne méthode, de solides connaissances, ça ne suffit pas; il faut aussi savoir animer ses cours et transmettre une bonne énergie)
(c'est un peu comme être prof : une bonne méthode, de solides connaissances, ça ne suffit pas; il faut aussi savoir animer ses cours et transmettre une bonne énergie)
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Oui et encore, si tu savais le nombre de mecs que je connais qui jouent (pas besoin de mettre plus, ils "jouent"!) qui en bavent par manque de contacts et de tant d'autres choses.robin a écrit : Un bon niveau ne suffit pas. A moins d'envoyer vraiment un pâté monstrueux)
Il faut être prêt à faire des croix sur beaucoup de choses dans ce métier!
Mais si on aime ça!
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Je crois, oui. Si on est timide,ou si l'on manque d'assurance, de confiance... c'est plus dur.robin a écrit :Mais il est évident que dans ce milieu il faut être sociable, se montrer, avoir des initiatives.
Edit :
Dans le topic Métôl :
Je dirais que ça c'est plutôt pour se maintenir , une fois la place obtenue.Colaf' a écrit :Je crois que c'est Robin qui disait hier qu'en musique, il faut posséder de vraies qualités sociales (ouverture sur les autres, écoute, tolérance, humilité, facilité de communication, etc...) pour parvenir à y faire son trou.
Avant , c'est bien souvent :
Et les dents longues ...Colaf' a écrit :Un peu d'hypocrisie peut aider aussi, il faut bien le dire !
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
c'est un peu comme partout pour l'ambition dévorante :-)
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Notons aussi,qu'il est plus noble mais plus difficile de savoir attribuer la victoire aux autres ...
Certes ,notre orgueil , soif, en prennnent un sacré coup, pour notre plus grand bien.
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Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Moi j en vie depuis 1997....
Intermittent du spectacle, bassiste/batteur dans ma région, un rayon de 1 kilomètres à maxi et très rarement 100 bornes.
Je me mesure chaque jour la chance que j ai d avoir ce status qui me fait vivre correctement et me laisse beaucoup de temps en dehors des gigs
pour être avec mes enfants.....
Intermittent du spectacle, bassiste/batteur dans ma région, un rayon de 1 kilomètres à maxi et très rarement 100 bornes.
Je me mesure chaque jour la chance que j ai d avoir ce status qui me fait vivre correctement et me laisse beaucoup de temps en dehors des gigs
pour être avec mes enfants.....
Re: êtes vous nombreux a vivre de la musique ?
Tout dépend de tes exigences, musicales et sociales.
Tu peux être heureux avec 1000 euros par mois, et malheureux avec 4000, si ton niveau de vie est trop imposant.
Perso j'ai joué en métropole avec Hacride et Om mani, la musique que j'aimais, c'était primordial, et j'ai à 95% à mes frais, mais ça m'était égal.
Je réussissais avec mes cours à payer mon loyer, ma bouffe ( et je mangeais très bien), je ne suis pas matérialiste, je ne fume pas, ne bois pas, je ne collectionnais pas les smartmachinphones, mais je vivais heureux ( beaucoup de voyages avec la zik et perso ). Je m'en contentais. Donc on peut appeler ça "vivre de sa musique".
Là j'ai changé de cadre de vie, marre d'être sur la route, voir sa nana 4 jours par mois, et surtout un peu flippé de voir certaines de ses idoles en backstage dans des états pas très recommandables. Je me suis dit que ça n'était pas ça que je voulais à long terme, donc je me suis concentré sur la pédagogie.
Maintenant je vis en polynésie, je gagne beaucoup plus qu'avant ( cours et animations hotels de luxe, qui est un secteur qui marche très bien ici ).
J'ai eu la chance de très vite sympathiser avec les zicos qui jouent beaucoup ici, ceux qui se bougent. Financièrement donc je vis très bien de ma musique, et ça ne m'a coûté aucun sacrifice sur mes désirs musicaux, car dans les hôtels nous jouons jazz, funk, des standards, des choses plus risquées, et quand on aborde des tubes on reste bien loin du "faites tourner les serviettes".
Pour moi le bonheur est là, jouer les musiques qu'on aime, transmettre du mieux qu'on peut la passion à des élèves extra (je n'ai à me plaindre d'aucun !! ), et tout ça en pouvant vivre comme on l'entend.
Suivez vos envies, elles provoqueront des rencontres, personne n'est meilleur que l'autre, ou pire, chacun son univers et ce qui fera la différence c'est surtout le caractère. Quand j'ai intégré les Hacride, c'est parce que j'ai réussi à apprendre leur répertoire en 1 répétition pour les dépanner en tournée ( le côté "pro" ou plutôt sérieux) , mais c'est surtout parce qu'on s'est très vite bien entendu et que le courant est passé.
Des mecs avec qui tu partages la musique, avec lesquels tu es prêt à rire, galèrer, flipper, dormir, rêver, manger, t'engueuler, il y en a peu, et la différence se fait là.
Tu peux être heureux avec 1000 euros par mois, et malheureux avec 4000, si ton niveau de vie est trop imposant.
Perso j'ai joué en métropole avec Hacride et Om mani, la musique que j'aimais, c'était primordial, et j'ai à 95% à mes frais, mais ça m'était égal.
Je réussissais avec mes cours à payer mon loyer, ma bouffe ( et je mangeais très bien), je ne suis pas matérialiste, je ne fume pas, ne bois pas, je ne collectionnais pas les smartmachinphones, mais je vivais heureux ( beaucoup de voyages avec la zik et perso ). Je m'en contentais. Donc on peut appeler ça "vivre de sa musique".
Là j'ai changé de cadre de vie, marre d'être sur la route, voir sa nana 4 jours par mois, et surtout un peu flippé de voir certaines de ses idoles en backstage dans des états pas très recommandables. Je me suis dit que ça n'était pas ça que je voulais à long terme, donc je me suis concentré sur la pédagogie.
Maintenant je vis en polynésie, je gagne beaucoup plus qu'avant ( cours et animations hotels de luxe, qui est un secteur qui marche très bien ici ).
J'ai eu la chance de très vite sympathiser avec les zicos qui jouent beaucoup ici, ceux qui se bougent. Financièrement donc je vis très bien de ma musique, et ça ne m'a coûté aucun sacrifice sur mes désirs musicaux, car dans les hôtels nous jouons jazz, funk, des standards, des choses plus risquées, et quand on aborde des tubes on reste bien loin du "faites tourner les serviettes".
Pour moi le bonheur est là, jouer les musiques qu'on aime, transmettre du mieux qu'on peut la passion à des élèves extra (je n'ai à me plaindre d'aucun !! ), et tout ça en pouvant vivre comme on l'entend.
Suivez vos envies, elles provoqueront des rencontres, personne n'est meilleur que l'autre, ou pire, chacun son univers et ce qui fera la différence c'est surtout le caractère. Quand j'ai intégré les Hacride, c'est parce que j'ai réussi à apprendre leur répertoire en 1 répétition pour les dépanner en tournée ( le côté "pro" ou plutôt sérieux) , mais c'est surtout parce qu'on s'est très vite bien entendu et que le courant est passé.
Des mecs avec qui tu partages la musique, avec lesquels tu es prêt à rire, galèrer, flipper, dormir, rêver, manger, t'engueuler, il y en a peu, et la différence se fait là.