A quel âge avez-vous débuté la batterie?

[coyote stick]

Salut à tous,

je lance un nouveau sondage pour savoir à quel âge vous avez tenu votre première paire de baguettes.
J'imagine que la majorité d'entre vous a commencé à jouer avant l'âge de 20 ans. Perso, j'ai débuté à 17 ans, alors que je savais depuis l'âge de 9-10 ans que je voulais être batteur.
Mais parmi les utilisateurs actuels, il y en a sûrement certains qui ont eu la vocation plus tardivement, et d'autres qui ont pratiqué divers instruments avant de passer derrière les fûts.

Parallèlement à ce sondage, je voulais savoir si pour vous, le fait de commencer plus ou moins jeune a une incidence sur le niveau technique et la musicalité. Pour ceux qui sont pros ou qui veulent le devenir, la réponse est oui. Mais pour les autres ?

[MetalFarther]

Trois mois avant mes 15 ans, soit entre 10 et 15.

L'âge n'a pas d'incidence, à partir du moment où il y a l'envie, la passion et qu'on est prêt aux sacrifices qui vont avec la pratique sérieuse d'un instrument (en terme de temps et d'argent j'entends).
Etant jeune, on a simplement plus de temps pour s'y consacrer vu qu'on est nourri, logé et blanchi par pôpa/môman, il faut donc en profiter. Avec le temps viennent la nécessité de bosser, d'autres envies et centres d'intérêt, les membres du sexe opposé etc... Autant de choses qui nous dévient de la seule véritable voie à suivre

Il n'y a pas d'âge pour devenir pro. Et ça n'est pas parce qu'on l'est à 20 ans qu'on le sera toujours dans 10 ou même 1...

[Dream Drummer]

11 ans il me semble (à peu de choses près de toutes façons).

Pour répondre à la question, il est généralement considéré qu'on apprend/assimile plus vite quand on est enfant, âge de tous les apprentissages. Je sais pas si c'est réellement avéré, par contre ce qui est certain c'est ce que MetalFarther précise : "gamin", on a pas grand chose d'autre à foutre. Par contre c'est toujours plus compliqué de passer des heures sur son instru pour un batteur que pour un gratteux qui peut baisser le volume ou jouer au casque.

[Grimm]

Vers 17 ans !!!

[drumhand]

6 ans.
Je loupais la fin d'XOr pour me rendre aux cours

[boomfred]

18 ans.

[Matt666]

17 ans.

[soft]

Kassapotfoot?

13 ans

[Nogard]

14 ans pour ma part...

[redketchup]

36 ans et j'en ai 38, j'aurais adoré commencer plus jeune, car je crois que l'apprentissage d'un instrument ce fait plus facilement jeune, comme une deuxième langue.

[Tama]

18/19 ans...

[leperchiste]

20 ans (j'ai réellement commencer la batterie a cette âge )
Sinon j ai tâte le terrain vers mes 16 ans au lycée

[Blocos]

J'ai Commencé à 30 ans et j'en ai 32, je n'avais pas fais de musique depuis mes 18 ans (5 ans de saxophone), entre temps une vie trop "rempli" mais je savais que dés que je pouvais
je reprendrais un instrument

Par contre,oui, gamin l'apprentissage est plus facile, mais je ne sais pas si à 15 ans j'aurais eu autant de patience qu'aujourd'hui pour travailler la plupart des exercices qui demandent de la discipline.

[jpdrummer]

Me souviens plus si c'est en 93 ou 94 que j'ai commencé...en 14 et 15 ans quoi.

Apres, je sais pas si de commencer jeune permet d'etre vite bon, certains ont ca naturellement dans le sang, d'autre non...Apres, je regrette de pas avoir pris de cours plus jeune, mais d'un autre coté, ca m'a permis de me faire ma propre identité derriere une batterie.

[Syrian]

il existe un sujet connexe, "votre premier outil de tapage", je signale à la foule


vers 6/8 ans, saipul'jour exact, hein
me souviens que c'était peu avant/puis pendant l'époque où certains célèbres pavés volaient bas, fallait courir ds les rues, et que Paris se parfumait au gaz lacrymo

"Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil
La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile
J'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d'oiseau forçat enchaîné à sa plume
Et piochant l'évasion d'un rossignol titan
Capable d'assurer le sacre du printemps

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Ces temps-ci je l'avoue j'ai la gorge un peu acre
Le sacre du printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l'aurore sur tes tuileries
Comme roses sur le lit d'une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras-le-bol me file au ras des tripes
J'avale tes quartiers aux couleurs de pigeon
Intelligence blanche et grise religion

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bonbonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris

Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise
Camarade ma peau est-elle encore de mise
Et dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeu
Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble?
Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis
La passion du futur, sa chronique amnésie

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris

C'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos
C'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l'oiseau forçat casseur d'amère croûte
Vers mon ciel du dedans j'ai replongé ma route
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d'azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l'épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l'amour

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris"

Claude Nougaro
(merci à lui)