COOPER vs WILLIAMS Nouveau batteur; conséquences

[William Bo]

J'avais pourtant juré de ne pas racheté d'album de Cure tant que Robert Smith n'aurait pas adapté son look à son âge (y 10 ans que ça aurait du être fait), et puis ce nouveau batteur...(enfin nouveau, il est quand même là depuis 96).
Mais bon, le dernier double album live est là à 9.99 € alors...et puis les recettes sont pour une bonne cause, et puis ce "nouveau" batteur, faut que je sois fixé.
Bon ben je suis fixé, et non vraiment ça le fait pas.
Beaucoup (beaucoup) trop de cymbales, où est passée la dynamique dans les morceaux dynamiques, et cette caisse claire qui fait "toc" (timbre mon ami, es tu là ?).
D'après ce que j'ai pu lire ici ou là, beaucoup regrettent Boris Williams. Sa dynamique (oui je l'utilise beaucoup, et j'espère que ça vous parle autant qu'à moi), sa frappe, sa pulsation implacable sur les morceaux pêchus longue durée et sur les morceaux plus calmes, qui évite que ça sonne mou. Son parfait dosage dans les fills, ou les coups de cymbales.
Bref, le père Williams arrivait à faire groover un groupe pas du tout fait pour ça. Même si Andy Anderson le batteur black qui l'avait précédé avait déjà montré la voie.
C'est avec des cas comme ça qu'on prend vraiment conscience de l'importance du batteur. Certe la voix, la guitare tranchante et la basse puissante sont toujours là, mais il manque un gros quelque chose.

Donc d'abord une question pour ceux qui aiment The Cure (si il y en a encore), donc quel est votre avis sur la question ?

Et pour les non fans, avez déjà vécu ça avec vos groupe fétiches ? Un nouveau batteur a t'il déjà à ce point changer votre perception d'un groupe ?

[--fabien--]

pas mieux, je n'aime pas du tout le dernier batteur, complètement fade

[boomfred]

Moui mais mnon.
Dans la mesure où le grand patron, c'est le gros Robert, j'ai quand même un sérieux doute là-dessus.
Je m'explique : p'tt'e bien que Big Bob, et aussi sans doute Simon-les-bras-de-singe, aimai(en)t pas tant que ça le jeu du Boris, et qu'il lui préfère celui du "nouveau".
Après tout, ils l'ont embauché, c'est pas un ancien à qui on pardonne les écarts tout ça, et pourtant il est toujours là. Depuis 16 ans !

Il y a effectivement une cabale d'organisée contre le permanenté, avec des arguments, des comparaisons, vidéesques notamment, pour le moins troublantes.

Une chose est sûre, c'est différent. Très. Trop ? Pas pour les premiers intéressés apparemment.

[coyote stick]

Donc d'abord une question pour ceux qui aiment The Cure (si il y en a encore), donc quel est votre avis sur la question ?

Pas entendu Jason Cooper... Je regarderai le live si j'en ai l'occaz.
Mais pour moi, Boris Williams était incontestablement le meilleur batteur de l'histoire du groupe de tous ceux que j'ai entendus, en tout cas celui qui était le plus en adéquation avec le style.
Et à voir ton pseudo, tu dois lui vouer une certaine admiration.

Et pour les non fans, avez déjà vécu ça avec vos groupe fétiches ? Un nouveau batteur a t'il déjà à ce point changer votre perception d'un groupe ?

Bien sûr, prends l'exemple de Nirvana : ils ont "consommé" sept batteurs avant d'arrêter leur choix sur Dave Grohl. Si tu écoutes Bleach (avec Chad Channing aux baguettes) tu entends tout de suite la différence dans l'impact avec les autres albums. Cela dit, je ne considère pas que c'est un mauvais disque.

C'est le premier exemple qui me vienne à l'esprit ; j'aurais pu tout aussi bien évoquer The Who, Led Zep, AC/DC, Toto...

[William Bo]

Le truc de Fat Bob, c'est qu'il fonctionne beaucoup à l'affectif. Si le gars s'integre bien et qu'il est pas trop manchot (quand même), ça passe.
D'ailleurs comme il le disait lui même, Boris était le meilleur musicien que le groupe ait jamais eu. Monkey Simon avait même dit qu'il était intimidé à l'idée de jouer avec lui les premières fois, car il le connaissait de réputation.
Jason Cooper est surement aussi bon techniquement que Boris, mais il lui manque toutes ces petites choses si importantes que j'ai décrit + haut.
Hé oui, mon pseudo est directement hérité de lui. C'est fou ce que j'ai pu apprendre grâce aux caméras situées à côté et derrière son kit dans CURE IN ORANGE.

Pour les WHO que j'adore (j'ai bientôt fini la bio de Keith Moon), c'est sûr que c'est dur de passer derrière.
Quand aux ZEP ils ont carrément renoncé à continuer sans Bonzo.