Batterie et Bouddhisme

[Sehb]

Bonjour à tous et toutes,

Voici un article que j'ai écris sur le sujet : Batterie et Bouddhisme.
J'y explique un peu de mon approche de l'instrument et du partage autour de l'instrument.
En espérant que ça puisse vous intéresser, je me permets de vous laisser le lien suivant.
http://drums-teaching.blogspot.fr/2015/ ... hisme.html
N'hésitez pas à me poser des questions si vous le souhaitez.

Bien à vous.
Sehb.

[soft]

toutes les entrées de nos rapports aux sons, aux rythmes et à l'instrument sont les bienvenues;

pour être tout à fait franc, je sors d'une après midi de filages pestacle avec une "bouddhiste" praticante, mon avis demandera donc à être relativisé: p'tting! j'en ai ch**é , mais graaave; heureusement que je suis poitevin pratiquant, sinon je l'aurais bouffée en méchoui même pas moitié cuite.

mieux vaut le poitevinisme que le bouddhisme, believe me.

[Mouton-carnivore]

J'avoue avoir eu un peu peur d'un délire un peu "new-age" comme on en trouve trop souvent, mais l'article est bien écrit et, sans être particulièrement branché Bouddhisme, je me suis retrouvé dans pas mal de point de ton article, liés pour moi à mon ancienne pratique des arts martiaux et à l'approche de la méditation qu'elle présuppose.

Le travail au pad me semble en effet un bon "support" de méditation, presque un mantra. On se recentre assez facilement en se concentrant sur les mains.
J'avais d'ailleurs enjoint mon épouse, alors qu'elle était stressée, à se mettre au pad avec moi. Elle s'était surprise à "ne plus penser à rien", pour reprendre ses termes, tout en jouant un frisé pendant 10 minutes.

De cet aspect "méditatif" découle une bonne part de ta réflexion sur l'écoute, le toucher, la présence, la respiration, à laquelle je ne peux donc qu'adhérer.
L'idée du travail de groupe me semble intéressante d'ailleurs, mais j'avoue avoir du mal à m'imaginer la mettre en place dans les groupes dont j'ai pu faire parti. Il y a tout de même une démarche qui demande un certain travail sur soi, une certaine réflexion individuelle qui ne s'improvise pas entre deux répet'. Sans doute avec des gens déjà ouvert à ces philosophies est-ce plus facile. Je garde l'idée en tête en tout cas.

Je suis un peu plus circonspect concernant "l'interférence" liée à l'écoute d'autres musiques.
Certes, je m'étais déjà fait la réflexion qu'en période de "compo" je n'écoute pratiquement pas de musique et chantonne toujours ce sur quoi je bosse.
Cela dit ces périodes sont aussi entrecoupées de périodes "d'ingestion' qui me semblent nécessaires et salutaires. Sans ça la musique perdrait aussi tout son caractère social et culturel pour n'être qu'une sale manie autistique.

[Sehb]

Merci de vos réponses.
Oui, mouton carnivore je te rejoins... bien entendu, je passe aussi par des périodes ou j'ai besoin d'aller écouter de nouvelles choses pour éveiller et satisfaire ma curiosité. Mon approche et toujours la consommation non abusive
Ecouter de la musique oui, mais dans un esprit ou elle nourrit la réflexion, la créativité, la recherche... pas une écoute en bruit de fond qui, au final, ne fait qu'encombrer le mental et empêcher sa musique intérieur de trouver sa place.
C'est plutôt dans ce sens là que je disais ça.

Merci pour ton partage

[jpdrummer]

Article très intéressant en effet.

[virgule]

Article intéressant, par contre j'ai été un peu stupéfait par le passage sur le fait qu'il ne faudrait pas trop écouter de musique.
Ça pour le coup, ça me paraît un peu aberrant

[R316]

Pas moi, je suis plutôt d'accord avec l'article. Le cerveau (enfin le mien en tout cas) a du mal à digérer les "données" qu'on lui envoie en surabondance. La musique n'y fait pas exception, perso j'apprécie davantage d'écouter 1 ou 2 nouveaux albums maxi par semaine, que d'en "avaler" 3 par jour... et de ne pas retenir un seul morceau !

[drummer91]

Ah le boudhisme commence par la maîtrise de ses émotions (mathieu ricard si tu nous entends...)
...Or en musique on a besoin de celles ci!