Pour que le psy puisse t'aider, il faut que tu lui confères le pouvoir de le faire (idem avec ton médecin : cf. efficacité des médicaments fonction de la relation établie avec le médecin prescripteur (on guéri parfois pour plaire à son médecin, mais c'est également une digression)).
Donc, le fait d'être dans un cadre (avec ses codes) ne modifie pas la raison qui te fait aller mal, mais selon l'adhésion que tu vas rencontrer avec l'analyste, tu vas confirmer/valider ton statut de "patient" (tu mets le terme qui te convient) ou bien tu vas le rejeter.
Compare simplement ton "état", avant, pendant et après une séance....est-ce le même ?drm49 a écrit :donc une personne qui vient en consultation pour un motif, se retrouve dans un contexte (cadre, codes) qui altère tout au long du travail la perception qu'il avait de son état.
Il y a le(s) motif(s) conscient(s) de consulter et les raisons...qui sont souvent différentes. (la plainte et le(s) cause(s))drm49 a écrit :De ce fait, le travail (consultant + consulté) porte sur un motif différent de ce qui a déclenché chez cette personne le besoin de consulter, pour au final (s'il y a une fin) porter sur un état différent de celui d'origine. (?)
Un élément concret de ton quotidien t'amène à te dire que "ca ne va pas et que tu souhaites une aide" mais tu ignores les raisons de ce "mal-être".
La cause est donc différente du déclencheur. Et l'état qui te pousse à consulter est une conséquence d'une inefficacité de tes mécanismes de défenses pour lutter contre l'angoisse ("beaucoup d'efforts pour un faible résultat" en gros).
Edit : exact, c'est mieux avec les [/] ^^