YES !
j'adore le petit ressort en dessous !
je pense que la pédale date de bien avant les années 40...
Plutôt les années 20...
Soft m'a demandé d'y aller alors j'y vais l'ami !
Un petit texte sur l'historique de la marque qui existe toujours près de Château-Thierry... Mais vous remarquerez que de 1800 employés il n'en reste plus que 14 !... Enfin c'est déjà pas mal par les temps qui courent !
L'entreprise Couesnon, installée à Etampes-sur-Marne près de Château-Thierry, fabrique des instruments de musique.
Une tradition qui remonte à 1827.
L'entreprise Couesnon fabrique ses instruments de façon entièrement manuelle. Sa marque de fabrique, c'est le sur-mesure, la fabrication à la main et l'utilisation « des meilleures qualités de cuivre ou de laiton », insiste la gérante de la société, Ginette Planson.
L'histoire de cette entreprise remonte au début du XIXe siècle quand la manufacture Couesnon a commencé à développer une gamme complète d'instruments.
À partir du début du XXe siècle, trois sites sont en activité,
employant 1 800 personnes.
La renommée de ses accordéons, mandolines et violons, va très vite franchir les frontières.
Cent ans plus tard, l'activité de P.G.M Couesnon n'a pas vraiment subi de révolution dans le processus de fabrication. « Nous avons conservé la même façon de travailler. Notre tradition remonte à 1827 », souligne fièrement la patronne.
Des instruments haut de gamme
Les
quatorze employés façonnent les feuilles de métal pour obtenir, à la fin de la cuisson de l'instrument, la sonorité la plus parfaite. Pour faire chanter les instruments, ils ont suivi une formation très poussée.
Pas de moins de quatre ans d'apprentissage sont nécessaires pour assurer un poste.
L'entreprise Couesnon mise sur le haut de gamme et propose des produits très résistants, « bien différents de certains instruments kleenex beaucoup trop fragiles », critique Ginette Planson.
Cette société artisanale doit affronter depuis quelques années une concurrence internationale très sévère.
Les pays asiatiques sont arrivés en force. « Ils proposent des prix imbattables. Leur arrivée sur le marché nous a causé de gros soucis, explique, Sophie Glace, la fille de la gérante, chargée du planning de production.
Dans ce contexte très difficile, nous avons stoppé, bien malgré nous, le secteur amateur ».
C'est grâce à sa spécialité, la fabrication du tambour, que l'entreprise a maintenu son cap, malgré cette forte période de turbulence. Elle se positionne comme leader du marché pour cet instrument de musique. Et Sophie Glace de préciser : « Nous fournissons les armées, les pompiers, les conservatoires et les écoles de musique. On s'est notamment placé sur les batteries de défilé. L'omniprésence de nos tambours dans les différentes manifestations a contribué à notre succès, d'autant plus que l'Asie n'est pas intéressée par ces produits ».
En dépit d'une rude concurrence de la Pologne,
cette société du sud de l'Aisne peut toutefois compter sur sa fidèle clientèle du Maghreb et d'Afrique. Elle exporte 15 à 20 % de sa production. Une performance à relever surtout en pleine flambée du prix des métaux.
- P.G.M Couesnon, 3, avenue Ernest-Couvrecelle, 02400 Etampes-sur-Marne. Tél. : 08.75.40.51.07.
Auteur : Sandrine AZOULAY
Article paru le : 28 janvier 2009 dans l'Aisne nouvelle...
Autre détail de l'histoire récente :
En 1979, un incendie dévastateur met la société COUESNON en péril et la contraint a licencier en masse l'année suivante.
Une ancienne employée licenciée, Mme PLANSON fonde PGM dans la même ville et se démarque en créant une nouvelle ligne de percussion en fibre de verre. L'essor constant de sa société lui permet en 1999 de racheter COUESNON, alors en difficultés.
De l'oreille au geste... Du geste à l'oreille...
http://www.jazz-band.fr
le musée virtuel des vieilles batteries sur la drummerie :
http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=17648
custom réutilisé et lavé trois fois.
couesnon ! tu as une idée de l'année de production de ce genre de pédale chez couesnon ?
^^
) la tension mais c'est vrai que ça génait passablement le jeu ..Alors dès qu'on a pu passer les peaux en synthétique et comme les tirants étaient "réversibles" on s'est empressé de placer les écrous dessous...